Dans son livre La vie a-t-elle une valeur ? (2025), le philosophe Francis Wolff critique à juste titre les pensées du vivant. Malheureusement, comme le montre Thomas Lepeltier, il se perd dans un anthropocentrisme absurde.
Extrait
Dans ce chapitre issu de son premier ouvrage intitulé En finir avec les idées fausses sur l’antispécisme, Victor Duran-Le Peuch dénonce les discours glorifiant l’altérité animale : l’appel à la différence est davantage un outil d’oppression que de reconnaissance respectueuse de cet « autrui ». Cette idée fausse est à retrouver parmi les quarante-sept autres débunkées dans son ouvrage.
Messieurs, l’heure est grave. Il paraît qu’on ne peut même plus rôtir son steak sur le BBQ sans se faire aussitôt taxer de misogynie et de masculinisme toxique ! Voilà qu’en plus de vouloir éradiquer nos pulsions sexuelles de mâles alpha à coups de #MeToo, les féministes radicales cherchent maintenant à réprimer notre instinct carnivore !
L’éthique du véganisme concerne aussi bien la production que l’achat et l’utilisation des produits d’origine animale (POA). Le nouveau livre de François Jaquet et Malou Amselek, aux Éditions Sciences Humaines, offre un tour d’horizon des débats qu’elle soulève en philosophie.
Une approche morale
« Le véganisme est devenu en à peine une décennie un authentique sujet de société, un thème clivant qui ne laisse personne indifférent. Dans ces circonstances, il n’est pas aisé d’avoir à son propos un dialogue apaisé où s’illustrent les vertus de l’esprit critique. D’une part comme de l’autre, la tentation est puissante de multiplier les affirmations infondées…
Un ouvrage collectif, paru chez Oxford University Press en 2020, explore les questions que soulèvent le travail des animaux. Compte rendu détaillé.
S i l’on peut démontrer que les animaux domestiqués accomplissent un travail, les implications seraient significatives : il deviendrait nécessaire de tenir des débats de société sur leur droit à de bonnes conditions de travail (y compris le droit de refuser le travail attendu) ainsi qu’à une juste part des fruits de leur labeur. Mais l’idée de départ est-elle valable ? Est-il seulement sensé de dire que les animaux domestiqués travaillent ? Alors que les conceptions classiques, comme chez…
Ce texte est la préface d’Élise Desaulniers à l’édition québécoise de La politique sexuelle de la viande à paraitre aux éditions du Remue-ménage le 1er avril 2025.
Pour marquer la parution des nouvelles éditions francophones de La politique sexuelle de la viande, Élise Desaulniers, éditrice à L'Amorce et préfacière de l’édition québécoise, a pris l’initiative d’inviter Carol J. Adams, autrice de l’ouvrage, et Nora Bouazzouni, préfacière de l’édition française, à partager leurs perspectives. Ces trois voix féministes et véganes, issues de différents horizons, explorent les interconnexions entre patriarcat, carnisme et contrôle des corps. Dans cet échange informel, nourri par une actualité brûlante, elles abordent les stratégies réactionnaires visant à restreindre les droits des femmes et les luttes antispécistes, ainsi que la montée des discours masculinistes et carnistes,…
Le 48e volume de la revue québécoise Possibles réunit une quinzaine d’autrices et d’auteurs sous l’étendard de l’antispécisme pour présenter diverses voies théoriques et pratiques orientées vers la construction d’un monde plus juste envers les animaux.
Dans Soi-même comme un chien, l’écrivain et philosophe Nicolas Tavaglione raconte l’amitié qui s’installe entre lui et son chien et comment cette relation bouleverse sa conception des animaux et de leur place dans notre société. Le chapitre 24, que nous reproduisons ici, porte sur les intentions de “Totor” et l’intention chez les animaux.

