Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

L’Amorce, un projet collectif

Comme tout le monde, nous avons profité de l’exploitation des animaux. Nous en sommes les bénéficiaires, nous y avons trouvé notre intérêt. Mais ce n’est pas une raison pour l’encourager. Nous avons même décidé de la combattre. Parce que c’est injuste, parce que c’est violent. Parce que ça fait couler le sang, et que les victimes sont innombrables.

Nous sommes des militantes véganes et antispécistes, de France et du Canada : Martin Gibert, rédactrice en chef, accompagné de Yves Bonnardel, Florence Dellerie, Élise Desaulniers, Valéry Giroux, Joséphine Guichard, François Jaquet, Thomas Lepeltier et Alexia Renard. Avec une équipe de bénévoles, nous avons fomenté L’Amorce, une revue en ligne engagée théoriquement et politiquement contre le spécisme. Parce qu’on est d’accord sur le plus important. Et parce qu’on amorce mieux à plusieurs.

Le spécisme, c’est quoi ?

Le spécisme renvoie à un ensemble d’institutions, de pratiques et de discours qui organisent et entretiennent l’oppression des animaux non humains. C’est aussi l’idéologie qui prétend que l’espèce d’un individu est en soi un critère pertinent de considération morale.

De fait, l’organisation sociale spéciste se traduit par la subordination, l’exploitation et la mise à mort de myriades d’individus non humains. La plupart sont victimes des habitudes alimentaires (pêche, élevage, chasse), d’autres sont l’objet d’expérimentations, d’autres encore servent à divertir les humain-e-s.

Parce qu’ils n’ont pas le privilège de faire partie de l’espèce humaine, celle des « bien-nés », les animaux ne se voient pas accorder de valeur morale. Ils sont considérés comme des marchandises, des propriétés, des biens disponibles et appropriables. Leurs expériences vécues et leurs intérêts sont systématiquement ignorés ou méprisés par l’idéologie spéciste.

Pourquoi L’Amorce ?

Ce que nous croyons, c’est que le spécisme est éthiquement indéfendable. Mais il n’en structure pas moins nos sociétés, nos traditions et nos modes de pensée. Face à cette violence ancrée, naturalisée, L’Amorce entend contribuer à une révolution culturelle majeure, à un changement de paradigme. Il faut saper lévidence et le cadre général qui rend ces violences possibles. Il faut saper le suprémacisme humain qui fonde l’humanisme.

L’Amorce entend être un espace de débats, un lieu de réflexions critiques et bienveillantes. Si nous voulons penser au-delà des évidences, c’est parce que c’est par là, le plus souvent, que les changements adviennent. Nous voulons mêler l’approche de terrain et les expériences de pensée, les bribes stratégiques et les esquisses historiques ou poétiques. Nous allons tenter de le faire comme cela s’impose : avec toute la rigueur, l’honnêteté intellectuelle, la curiosité ou l’imagination nécessaires. Ce n’est pas toujours facile et nous ne sommes pas magiciennes. Mais il ny a pas damorce sans un minimum d’ambition.

Nous avons choisi le féminin par défaut, par souci de simplicité et pour faire nos malignes. Pour le reste, on va essayer de s’en tenir aux standards de la pensée critique.

➡ Un questionnaire pour mieux connaitre les éditrices de L’Amorce.

Rédactrices en chef
Martin Gibert
Alexia Renard

Éditrices
Yves Bonnardel
Florence Dellerie
Élise Desaulniers
Valéry Giroux
Joséphine Guichard
François Jaquet
Thomas Lepeltier

Révision 
Maude Lefebvre

Collaboratrices
Céline Liberale
Jolin Masson
Frédéric Mesguich
Florimond Peureux
Axelle Playoust-Braure
Jean-François Tanguay

Portraits réalisés par Tarmasz.

 

Pour soutenir L’Amorce

the Kick-ass Multipurpose WordPress Theme

© 2023 Kicker. All Rights Reserved.
Don`t copy text!