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Nicolas Steffen a écrit un superbe recueil de poésie contre le spécisme, Au-delà de cette frontière (2022). Il nous a fait le plaisir de répondre à nos questions et nous a autorisé à publier deux de ses poèmes. Une magnifique découverte littéraire et politique !
A
u-delà de cette frontière est le beau titre antispéciste que nous offre Nicolas Steffen pour un magnifique recueil de poèmes dédiés à l’Innommable : la boucherie, le carnage, cette invraisemblable catastrophe morale que constitue quotidiennement, sans trêve, notre rapport aux autres animaux. Un trentaine de poèmes bouleversants, percutants – au sens fort du mot (l’éditrice parle de « poésie coup-de-poing ») –, parmi lesquels nous en avons choisi deux, « les enfants du charnier » et « grève (je fais un rêve) ». Deux poèmes qui présentent tous deux, de façon saisissante, l’impact décisif qu’a cette catastrophe morale sur chacun·e de celles et ceux qui ouvrent les yeux sur les souffrances et sur les morts de ces individus qui ne comptent pourtant pas. Deux poèmes qui devraient nous faire réfléchir à ce que nous imposons aussi aux enfants de notre monde, eux que nous proclamons aimer et placer au cœur de notre existence. Pourtant, l’ordre spéciste s’impose à eux comme à nous, comme aux animaux qui périssent sous le couteau. C’est une machine infernale qui n’a que faire de ce que vivent les un·e·s et les autres. Nicolas Steffen met justement en scène la réaction que nous pourrions avoir si nous réussissions à nous dégager de la gangue de la banalité du mal qui nous enserre. Mais, avant de lire ces deux poèmes, voici ce que Nicolas a bien voulu nous dire de son rapport à la question animale et à la poésie. Toutefois, si vous préférez commencer par la poésie, sautez ce qui suit pour descendre sur la page jusqu’aux poèmes !
L’Amorce : Nicolas, comment en es-tu venu à te soucier de la question animale ?
Nicolas Steffen : Je me soucie des animaux – et même me fais du souci, beaucoup de souci pour eux – depuis l’enfance. Déjà, notre manière de les considérer, de les traiter, me mettait en rage (déjà, car c’est toujours cette même rage d’enfant, au fond, que j’éprouve aujourd’hui). Je me souviens du film Antarctica, tiré d’une histoire vraie, où des chiens sont abandonnés lors d’une expédition qui tourne mal. Je devais avoir huit ou dix ans. J’étais rentré du cinéma en pleurs, en fureur, impossible à consoler. Je repense aussi à ce chat blanc, à moitié écrasé sur le bord d’une petite route à côté de chez moi, un œil sorti de son orbite. Je me souviens de mon chagrin, de mon immense colère aussi contre l’automobiliste qui lui avait fait ça, contre tous les automobilistes du monde. Et puis – beaucoup moins triste – il y a cette maman chat que nous avons trouvée avec ses petits (nous habitions à la campagne). Ma mère a accepté de les accueillir à la maison. Je m’en suis occupé avec tout l’amour dont j’étais capable. Puis le jour est arrivé où il a fallu leur trouver des familles, les petits étant désormais sevrés. Il y en avait cinq, tous plus mignons les uns que les autres. Ma mère nous a dit que nous pouvions (ma sœur cadette et moi) en garder un chacun. J’ai gardé la maman, je savais que personne n’en voudrait.
Mais j’ai commencé à me soucier de la question animale – à proprement parler – assez tard, puisque ça ne fait qu’une dizaine d’années que j’ai pris conscience qu’on pouvait exiger – que nous avions même le devoir d’exiger – la fermeture des abattoirs, l’abolition de l’esclavage des animaux. Pour préciser un peu ma pensée, je ne me disais pas, avant cette prise de conscience, qu’exiger la fermeture des abattoirs n’était pas réalisable, ou encore que cette exigence n’était pas défendable, légitime, non : cette idée ne me venait simplement pas à l’esprit. Bien que végétarien, le fait de manger des animaux me paraissait normal, dans l’ordre des choses. Je pouvais certes épargner des animaux (qui, en quelque sorte, me revenaient), mais c’était bien la seule latitude dont je disposais.
Pendant dix-sept ans, j’ai donc affiché une espèce de végétarisme inoffensif – je veux dire, un végétarisme qui ne dérangeait personne (à part ma grand-mère parce qu’on ne savait jamais quoi me faire à manger), un végétarisme qui ne regardait que moi et ma propre conscience. Jusqu’au jour où je suis tombé sur des images d’élevage et d’abattoir ; où j’ai appris du même coup le sort réservé aux vaches laitières et à leurs petits, ainsi qu’aux poules pondeuses et aux poussins de la filière œufs – là, ça a été le choc, le déclic : il faut que ça s’arrête. Je suis devenu végane sur-le-champ ; passé d’un seul coup de : il est bien que tu n’y participes pas, à : tu dois te battre pour mettre fin à ces meurtres.
J’ai commencé à lire sur le sujet, à me documenter. J’ai découvert l’ampleur de l’horreur. Et peu à peu, en parallèle (et en très grande partie grâce aux Cahiers antispécistes), j’ai pris conscience de l’idéologie spéciste qui imprégnait toute la société et qui permettait à cette abomination d’exister et de continuer, jour après jour, à exister. Sans que personne, ou presque, n’y trouve rien à redire.
Et comment, par ailleurs, en es-tu venu à écrire des poèmes ?
Pour dire. Parce qu’il m’est insupportable que certaines choses se perdent ; parce que c’est, je crois, le moyen le plus direct de faire passer, transmettre ce qui nous traverse, ou qui nous habite. Pour dire ce qu’on ne sait pas très bien comment dire, mais qu’il va falloir dire quand même. Dire absolument. Mais cette réponse n’est pas tout à fait complète.
Les poèmes, ce n’est pas prémédité. Ce n’est pas comme si j’avais décidé d’écrire de cette manière, comme si j’avais le choix entre le poème, le traité de philosophie ou le roman. Le poème, l’aphorisme, le fragment, bref, la forme courte, c’est le seul moyen pour moi d’écrire quelque chose. C’est un rapport – mon rapport – à l’écriture. Je cherche la fenêtre, je cherche la brèche. Lorsque je trouve la brèche, j’ai peu de temps. Après il y a l’à quoi bon, le doute, l’autocensure, la légitimité et tout ce qui empêche.
Et plus précisément, pourquoi des poèmes sur l’exploitation animale, sur le spécisme ?
Tous les militants, je crois, en font l’expérience : une fois conscients de l’injustice, une fois qu’on a ouvert les yeux sur cette catastrophe morale, il est impossible de tirer le rideau, de ne plus y penser. Impossible aussi, je crois, de ne pas vouloir tout mettre en œuvre pour y mettre un terme. Mais quoi faire ? Et comment ne pas devenir fous, dépressifs, se retrouver réduits au silence devant le déni, l’incroyable et insupportable non-importance que nos contemporains – à commencer, bien souvent, par nos proches – donnent à cette question ?
La poésie est pour moi une autre manière (autre que l’argumentation, l’information ou l’image) de montrer, de faire comprendre. Elle est pour moi le moyen de faire rentrer les autres dans ma tête ; d’être au plus proche de l’horreur, de l’injustice, les dire au plus près. Elle est la tristesse, la détresse et la rage qui arriveraient tout juste à dire quelque chose – à qui on arriverait tout juste à faire dire quelque chose. La tristesse, la détresse et la rage ne disent rien. La poésie est un moyen de leur arracher quelque chose. De ne pas complètement crever d’impuissance.
N’est-ce pas paradoxal d’écrire des poèmes sur un sujet sordide ?
Non. Le problème, c’est plutôt écrire des poèmes à la hauteur du sujet. Mais la poésie n’a pas à éviter les sujets pas beaux, ou qui ne font pas plaisir, ou qui font honte. Maintenant, si la question est plutôt : comment peut-on écrire des poèmes devant, ou plutôt, pendant une telle horreur, une telle abomination, alors là oui, je trouve aussi que la question se pose. Mais elle se pose également pour tout le reste (c’est-à-dire pour toutes les autres activités non essentielles, non vitales, auxquelles nous nous livrons au quotidien, au lieu de venir en aide aux victimes, humaines ou non) : devant, pendant une telle monstruosité qui se déroule en permanence, tous les jours à quelques kilomètres de chez nous, comment accepter de faire quoi que ce soit d’autre que de descendre dans la rue, dans les abattoirs, les arènes, les élevages, les laboratoires et les ports, comment faire quoi que ce soit d’autre que de se mettre en travers de la route pour empêcher les camions ?
Mais encore une fois : le spécisme est une culture, c’est même la culture de l’humanité (l’humanité moins des cacahuètes). Et nous ne pouvons pas enfermer 99,5 % de l’humanité pour l’empêcher de nuire, le temps qu’elle comprenne, non. Pour en finir avec cette culture, les cacahuètes que nous sommes n’avons pas d’autre choix que de la saper, de la défaire, de montrer qu’une autre culture est possible, avec nos (pour l’instant) petits moyens. La poésie en est un.
Te connais-tu des inspirateurs et inspiratrices, pour ce qui est de ton style poétique ?
Plein. Nous sommes toutes et tous le « résultat », à chaque seconde, d’une infinité de facteurs et d’influences diverses. En ce qui me concerne, je lis beaucoup. La lecture est – de loin – ce à quoi je consacre le plus de temps au quotidien depuis la fin de l’adolescence. Des romans, de la philosophie, des essais. Et puis il y a aussi la musique, tellement importante pour moi. J’en écoute beaucoup – les Feelies, Nick Cave, ces derniers temps. Beaucoup de chanson française également, que j’écoute depuis l’enfance – de Renaud à Feu! Chatterton. Mais étonnamment, je lis assez peu de poésie.
Je crois que la poésie a beaucoup souffert, et souffre toujours, de ce que l’école en fait (des vers à apprendre par cœur, des trucs ennuyeux, ou alors l’analyse – poussée – de poèmes très difficiles d’accès, complètement étrangers à la plupart des adolescent·e·s). Elle souffre aussi de sa réputation, élitiste, hermétique (et chiante, pourquoi ne pas le dire), pas toujours imméritée je trouve. Pour ma part, je vois souvent plus de poésie dans des romans, des chansons, que dans des poèmes qui trop souvent, ne me disent rien.
Bref, difficile de mettre un nom sur des inspirateurs et inspiratrices en particulier. Toutes celles et ceux que j’ai lus ou écoutés en font partie (philosophes inclus) à des degrés variables. Par contre, je peux citer quatre auteurs qui m’ont marqué par leur style : Robert Walser, Jack Kerouac, Thomas Bernhard et Arthur Rimbaud.
Comment ce recueil a-t-il été accueilli (par les éditeurs, les poètes, les militant·e·s) ?
Pour commencer, il m’a fallu du temps pour trouver à qui envoyer mon manuscrit. Entre le sujet et – peut-être plus encore – le ton de mon recueil, je savais que sur les milliers de maisons d’édition que comptent la Suisse, la France, le Canada et la Belgique, très peu (voire aucune) seraient prêtes à le publier. Car s’il est vrai que depuis quelques années l’antispécisme n’est plus ignoré, méprisé par les éditeurs (de nombreux essais et romans sont aujourd’hui publiés par d’importantes maisons d’édition), il n’y a rien, dans mes textes (ni argumentation, ni recours à la fiction), pour amortir – en quelque sorte – la charge du message. Ce que j’écris est plutôt très offensif, clairement engagé et, par conséquent, heurte.
Après des mois fastidieux à éplucher la ligne éditoriale de centaines de maisons d’édition, j’ai donc fini par envoyer mon texte à une vingtaine d’entre elles. À ma grande surprise – à ma grande joie surtout – j’ai reçu rapidement un retour très élogieux d’un éditeur de L’Iconoclaste. Il ne pouvait rien me promettre, mais une publication était envisageable. Malheureusement, après de longs mois d’attente, L’Iconoclaste a pris la décision de ne pas retenir mon texte. Les autres éditeurs, soit m’ont répondu avec leurs mots standards et polis que mon texte ne les intéressait pas, soit ne m’ont pas répondu. À part, bien entendu, les éditions des Sables, petite maison d’édition suisse, qui a également répondu assez vite pour m’annoncer qu’elle était intéressée. Et qui a donc publié ce texte.
En ce qui concerne les poètes, une très belle chronique du livre, écrite par Jean-Michel Maubert, poète et rédacteur en chef de la revue de poésie et de littérature La page blanche, paraîtra au printemps dans le numéro 62 (numéro papier, car elle est d’ores et déjà disponible sur la page Dépôt de la revue en ligne). Un bel et très élogieux podcast, écrit et dit par Caroline Brasseau, chroniqueuse littéraire pour le média Parole d’animaux, est paru il y a quelques semaines.
Mais le gros des retours vient évidemment des militants, et surtout des militantes. Deux, notamment, m’ont beaucoup marqué, il s’agit de deux activistes qui sont allées très loin dans leur engagement, qui se pensaient « carapacées » après tout ce qu’elles avaient vu et qui sont ressorties du recueil ébranlées. Bon. Ça me fait évidemment plaisir que mon livre touche des gens à ce point. Mais j’aurais tellement aimé – j’aimerais tellement – que ce livre provoque la même chose chez des lecteurs et lectrices qui ne voient pas le problème. Pour l’instant, c’est le silence de leur côté. Je sais que de nombreuses connaissances l’ont acheté. Mais pour l’heure, rien.
Qu’espères-tu à l’avenir pour tes poèmes ?
J’espère qu’ils vont envahir la planète, qu’ils vont mettre une gifle au monde entier, qu’après les avoir lus, les gens cesseront de manger des animaux et trouveront injuste, abominable, incompréhensible même, de ne pas l’avoir fait plus tôt. Et qu’à la suite de cette prise de conscience, ils entameront leur mutation – rapide, si possible – vers l’antispécisme.
Plus modestement, plus sérieusement aussi, j’espère que ces textes donneront du réconfort à des militant·e·s qui perdent espoir, qu’ils redonneront de l’énergie à d’autres qui sont fatigué·e·s de se battre, d’être confronté·e·s au déni, d’entendre toujours les mêmes incroyables « justifications ».
J’espère que par leur forme courte, leur ton, ces textes permettront à des personnes peu familières avec la question animale d’accéder à une réalité, à la réalité ; à une autre manière de considérer les autres animaux et notre rapport à eux. Mais je ne me leurre pas. Je ne crois pas que l’écrit puisse réussir là où l’image a largement échoué. Si les images d’élevage et d’abattoir (révélées en grande partie par L214 depuis quelques années) n’ont pas réussi à provoquer un changement majeur, radical, dans le comportement et la mentalité de l’écrasante majorité des personnes qui les ont vues, je ne vois pas comment des mots (là, je parle de tous les mots, pas que des miens) pourraient y parvenir. D’ailleurs, ils n’y parviennent pas. Pas sur le court terme, en tout cas.
Sur le long terme, c’est différent. Je reste convaincu qu’un progrès moral est possible, et que toutes nos actions militantes, tous nos écrits, tous nos efforts de sensibilisation contribuent à faire évoluer les mentalités. Mais les animaux n’ont pas le temps d’attendre. Mais les animaux sont pressés de ne plus naître. Alors, pour que des millions de milliards d’entre eux ne subissent pas le martyre pendant plusieurs siècles encore, il faudra autre chose. Autre chose que la raison, nos arguments en béton et la très lente évolution des sensibilités. La crise climatique à elle seule, à l’évidence, ne suffira pas non plus. Les crises sanitaires non plus. Reste l’arrivée imminente sur le marché des produits issus de l’agriculture cellulaire. J’espère qu’elle sera suffisamment irrésistible pour enrayer la machine, nous faire prendre définitivement une autre direction.
Deux poèmes de Nicolas Steffen :
-
les enfants du charnier
Ils ont ouvert les yeux
Les enfants du charnier
Ils se demandent comment ils faisaient
Ils se demandent ce qu’ils croyaient
Ils se réveillent en pleine nuit
Pieds et poings liés
Ils savent ce qu’on leur fait
C’est comme s’ils y étaient
Ils se démènent depuis
Ils raisonnent et ils supplient
Mais tout le monde s’en fout
Ils avaient une famille
Ils avaient des amis
Ils ne savent plus désormais
De quoi ils vont pouvoir parler
Ils ont fait un pas de côté
Les enfants du charnier
L’angle mort a disparu
Ils voient le monde en entier
Ils lisaient les philosophes
Admiraient les artistes
Les artistes gesticulent
Et les philosophes ne veulent pas penser
Ils se sont réveillés
Les enfants du charnier
Ce qui marchait avant ne marche plus
Ils lisaient les philosophes
Admiraient les artistes
Il ne reste que des pitres
Au milieu du charnier
-
grève (je fais un rêve)
Les enfants sont dans la rue
Ils ne vont plus à l’école.
Ils disent si c’est pour y apprendre ça
Autant ne plus y aller.
Toutes ces valeurs
Tout ce savoir
Pour en arriver là
Merci bien.
Ils disent
Regardez ce que vous faites aux cochons
Comment vous les traitez
– Et après vous voudriez
Après vous exigez
Qu’on vous suive ?
Non merci.
Ils disent :
Nous n’apprendrons pas à nos enfants
À s’habituer à l’abjection.
Si nous survivons
Nous ne leur dirons pas
« C’est la vie mon ange »
« Non ça ne leur fait pas mal »
En dépassant les camions.
Les enfants ne vont plus à l’école :
Pas un jour de grève par-ci par-là
Pas en grève tous les vendredis
– Ils n’y vont plus du tout.
Ils disent vous nous avez menti
Sur un sujet essentiel ;
Sur le sujet le plus important du monde
Vous nous avez menti ;
Comment voulez-vous
Qu’on bâtisse quoi que ce soit avec vous ?
Plutôt crever.
Regardez comment vous traitez
Les mères et leurs petits
Regardez comment vous laissez faire
Regardez ce que vous faites subir
À nos amis pour la vie.
Nous refusons d’apprendre
Ce qui vous a conduits
À ne rien voir
À faire semblant
À vous raconter des histoires
Nous refusons d’apprendre à louer la paix
En égorgeant l’agneau
Nous refusons d’apprendre le respect
Devant une saucisse de veau.
Les enfants sont dans la rue
Ils ne vont plus à l’école
(Ils ne vont plus à l’église à la mosquée à la synagogue non plus).
Ils disent jusqu’à l’arrêt des massacres
Définitif
Nous n’y remettrons pas les pieds.
Les parents peuvent nous fourrer dedans
De force
Nous nous boucherons les oreilles.
Les parents peuvent continuer à nous les fourrer dedans
De force
Nous nous boucherons la bouche.
Nous recracherons.
Nous n’avalerons plus un seul morceau
Une seule valeur
Un seul commandement
Un seul principe
Tant que cette question ne sera pas réglée.
* * *
Nicolas Steffen, Au-delà de cette frontière, Éditions des Sables, 2022
Pour se procurer le livre :
- En Suisse : chez votre libraire préféré ou sur commande auprès de la maison d’édition des Sables.
- En France, Belgique et Canada (et pour le reste du monde), via la librairie Lune et l’autre.
Crédit Photo : We Animals Media